Ce qui a le mieux fonctionné sur moi pour combattre la procrastination

Après des années à jongler entre études, alternance et responsabilités, j’ai testé pas mal de techniques pour limiter la procrastination. Certaines n’ont eu aucun effet, d’autres ont marché sur le court terme, mais quelques-unes ont vraiment fait la différence dans mon quotidien. Voici les trois stratégies qui ont eu le plus d’impact sur moi et que j’utilise encore aujourd’hui.

1. La règle des 60 secondes : si ça prend moins d’une minute, je le fais tout de suite

Cette règle simple a changé ma façon d’aborder les petites tâches du quotidien.

👉 Le principe : Si une action me prend moins de 60 secondes, je la fais immédiatement au lieu de la repousser.

Pourquoi ça marche ?

  • Ces petites tâches accumulées deviennent vite une montagne si on les repousse (répondre à un message, ranger un objet, noter une idée…).
  • En les faisant tout de suite, elles ne polluent plus mon esprit et je garde une sensation de contrôle.

💡 Astuce : Souvent, on sous-estime le temps réel que prend une tâche. Par exemple, envoyer un mail ou sortir la poubelle nous semble « long », mais en réalité, c’est plié en 30 secondes.


2. Penser à la « Marine du futur » : l’anticipation des conséquences

Quand j’hésite à faire une tâche, je me pose cette simple question :

« Est-ce que la Marine du futur me remerciera ou me détestera ? »

Comment ça m’aide ?

  • Si je repousse quelque chose, je sais que je vais me retrouver dans la galère plus tard. Imaginer mon moi du futur en stress me motive à agir maintenant.
  • À l’inverse, me dire que je vais me faciliter la vie dans quelques heures ou jours me donne une motivation immédiate.

🔹 Exemple concret : Reporter une tâche administrative me semble anodin sur le moment, mais je sais que dans une semaine, je vais paniquer à la dernière minute. Si je m’imagine dans cet état, ça me pousse à agir tout de suite.

3. Réaliser que je ne profite pas de mes pauses si j’ai procrastiné toute la journée

Pendant longtemps, je pensais que procrastiner, c’était me donner un moment de répit. Sauf qu’en réalité, ce n’est pas une vraie pause.

Ce que j’ai compris :

  • Quand j’ai une liste de choses non faites, je ne savoure pas du tout mon temps libre.
  • Je culpabilise, je suis stressée, et au final, je ne profite ni de mon « temps de pause », ni du travail que j’aurais dû faire.

💡 Ma solution : Plutôt que de procrastiner et d’avoir une fausse pause remplie de stress latent, je préfère faire ce que j’ai à faire rapidement. Après ça, je peux enfin profiter d’un vrai moment de détente, sans arrière-pensée.

Conclusion : Un travail en progression constante

Je ne vais pas vous mentir : je suis encore loin d’être parfaite. La procrastination fait toujours partie de ma vie, et je pense qu’elle ne disparaîtra jamais totalement. Mais en mettant en place des petites actions concrètes chaque jour, j’arrive à mieux la gérer et à avancer sans me laisser submerger.

📌 Et si on apprenait ensemble à bien procrastiner ? Découvrez dans l’article suivant comment transformer la procrastination en un outil positif : Comment bien procrastiner ?

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